La Bretagne, terre de traditions et d’innovations, s’apprête à vivre une transformation industrielle des plus inattendues. Dès 2025, cette région emblématique de l’ouest de la France se positionne comme un acteur clé dans un secteur en pleine mutation. Ce bouleversement promet non seulement de redéfinir le paysage économique local, mais aussi d’inspirer d’autres régions à travers le pays.
Quels sont les moteurs de ce changement audacieux ? Comment la Bretagne parvient-elle à conjuguer héritage culturel et modernité industrielle ? Plongez au cœur de cette révolution bretonne qui pourrait bien redessiner les contours de l’industrie française.
Rachat et reconversion de la Fonderie de Bretagne
Le tribunal de commerce de Rennes a récemment approuvé l’acquisition de la Fonderie de Bretagne par le groupe Europlasma, marquant un tournant décisif pour ce site industriel emblématique du Morbihan. Anciennement dédiée à la production de pièces automobiles pour Renault, la fonderie se réoriente désormais vers la fabrication d’équipements pour l’industrie de la défense, notamment des corps d’obus.
Cette transformation s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer les capacités de défense françaises et européennes. Près de 24 000 unités pourraient être produites prochainement. Ce changement stratégique est soutenu par un investissement significatif et l’engagement de conserver la majorité des emplois existants.
Impact économique et social sur les salariés
La reprise par Europlasma assure le maintien de 266 des 285 emplois à la Fonderie de Bretagne, évitant ainsi des licenciements forcés. Un investissement de 15 millions d’euros sur trois ans est prévu pour moderniser l’outil de production, soutenu par un prêt étatique de 7 millions d’euros et une contribution régionale de 750 000 euros.
La CGT a joué un rôle crucial dans cette transition, en veillant à la sauvegarde des emplois et en s’assurant que les fonds publics soient utilisés efficacement. Le syndicat demande également à être impliqué dans le suivi du projet pour garantir la diversification future et la pérennité de l’entreprise, soulignant l’importance de leur engagement continu.
Investissements et soutien politique
La modernisation de la Fonderie de Bretagne bénéficie d’un investissement total de 15 millions d’euros sur trois ans, orchestré par Europlasma. L’État français soutient cette initiative avec un prêt de 7 millions d’euros, complété par une aide de 750 000 euros provenant de la région Bretagne et de l’agglomération de Lorient.
La réouverture officielle sera marquée par la visite du PDG Jérôme Garnache-Creuillot et du ministre de l’Industrie Marc Ferracci, soulignant l’importance stratégique du projet pour l’industrie française et européenne. Ce soutien politique met en lumière le rôle crucial de la fonderie dans le renforcement des capacités industrielles nationales, tout en assurant sa pérennité économique et sociale.
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