La Fonderie de Bretagne, longtemps perçue comme un pilier industriel traditionnel, s’apprête à surprendre le monde en 2025 avec une réorientation audacieuse vers l’armement. Ce tournant inattendu suscite curiosité et interrogations quant aux implications économiques et stratégiques pour la région.
Alors que les défis industriels se multiplient, cette transformation pourrait bien redéfinir le paysage manufacturier local et national. Quels sont les moteurs de ce changement radical ? Comment cette transition impactera-t-elle l’avenir de la fonderie et son environnement ?
Plongée au cœur d’une mutation qui promet de bouleverser les attentes et d’ouvrir de nouvelles perspectives.
Situation actuelle de la fonderie de Bretagne
La Fonderie de Bretagne, située à Caudan, traverse une période critique sous redressement judiciaire depuis trois mois. Le groupe français Europlasma a manifesté son intérêt pour reprendre l’entreprise, autrefois spécialisée dans les pièces automobiles, afin d’y produire des équipements militaires.
Cette transition pourrait revitaliser l’économie locale en préservant la majorité des emplois malgré quelques départs liés à des réticences éthiques.
Jérôme Garnache-Creuillot, PDG d’Europlasma, prévoit de compenser rapidement la baisse du secteur automobile. L’avenir de l’usine dépendra de la décision du tribunal de commerce de Rennes.
Stratégie de reprise par Europlasma
Europlasma envisage une transformation stratégique de la Fonderie de Bretagne, en réorientant sa production vers le secteur de l’armement. L’objectif est d’atteindre un volume de 250 000 obus dès cette année, compensant ainsi la baisse des commandes automobiles.
Cette transition promet des marges plus élevées et une stabilisation économique rapide pour l’usine. Le plan inclut le maintien quasi intégral des effectifs, malgré quelques départs volontaires dus à des préoccupations éthiques.
Pour financer ce projet ambitieux, Europlasma compte sur un investissement de 15 millions d’euros via des obligations convertibles, un choix audacieux mais potentiellement lucratif. La décision finale du tribunal de commerce de Rennes sera cruciale pour concrétiser cette relance industrielle.
Perspectives et enjeux financiers
Le projet de reprise par Europlasma nécessite un financement estimé à 15 millions d’euros, principalement via des obligations convertibles. Ce mode de financement, bien que volatil, pourrait séduire les investisseurs en raison des perspectives de croissance rapide dans le secteur de l’armement. L’annonce de cette stratégie a déjà eu un impact positif sur le marché boursier, avec une hausse notable de l’action d’Europlasma.
Les parties prenantes, notamment les salariés et la communauté locale, attendent avec impatience la décision du tribunal de commerce de Rennes prévue pour le 25 avril. Cette décision sera déterminante pour l’avenir économique de la région et la pérennité des emplois au sein de la Fonderie de Bretagne.
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